On ne parle plus de régime aujourd’hui. La tendance est à l’alimentation saine, bio et équilibrée. C'est important mais ne peut s'appliquer qu'une fois le poids de forme atteint.
La réalité quotidienne est toute autre : l’épidémie d’obésité court toujours, et s’aggrave même.
Donc il faut répondre à cette grave situation par une méthode efficace et surtout tenant compte de chaque individu en travaillant autant sur la diététique que sur le rôle psychologique de l’alimentation.
Pourquoi fabrique-t-on du surpoids
Notre métabolisme, c’est-à-dire l’ensemble des réactions chimiques chargées de traiter les aliments que nous ingérons, travaille à partir de 3 macronutriments :
- Les protéines ou protides.
- Les sucres ou glucides.
- Les matières grasses ou lipides.
Les protides servent essentiellement à entretenir notre corps (muscles, peau, squelette, organes…).
Les glucides apportent l’énergie dont nous avons besoin pour faire fonctionner nos cellules. Le glucose est le principal sucre utilisé par nos muscles et par notre cerveau.
Les lipides apportent également de l’énergie mais qui n’est pas utilisable telle quelle. Ils doivent d’abord être transformés en glucose pour pouvoir fournir cette énergie. Ils servent également à fabriquer des molécules telles que les hormones indispensables au bon fonctionnement de notre corps.
Toute personne qui mange une certaine quantité de glucides et de lipides doit les bruler au cours de la journée (métabolisme de base + activité physique). Si les apports alimentaires sont plus importants, la différence pourra alors être stockée sous forme de masse grasse.
Celle-ci va se répartir différemment dans le corps : sous la peau principalement mais aussi dans les organes, le foie notamment.
Si cette masse grasse dépasse une certaine quantité (plus de 20% du poids du corps chez l’homme et plus de 30% chez la femme) alors on va parler de surpoids.
La masse grasse abdominale en excès a un inconvénient majeur : elle est un facteur de risque reconnu de diabète, de maladies cardio-vasculaires et sans doute de certains cancers.
La prise de poids dépend donc de la proportion de glucides et de lipides dans l’alimentation par rapport à l’activité physique.
C’est aussi simple que cela!
Comme perd-t-on le surpoids
Il est possible de regrouper les différentes manières de perdre le surpoids en 2 techniques :
L’alimentation hypocalorique
C’est la manière la plus logique (mais pas la plus rapide ni la plus efficace) qui est d’augmenter l’activité physique et de diminuer les apports en glucides et lipides dans l’alimentation.
Pourquoi n’est-t-elle pas la plus efficace ? Essentiellement pour des raisons pratiques et psychologiques :
- La vie moderne n’est pas toujours compatible avec l’élaboration d’une alimentation « calibrée », c’est-à-dire contenant assez de protides et moins de glucides et de lipides que nécessaire. Peser ses aliments, manger à heure fixe, avoir toujours les bons ingrédients à disposition est très difficile et chronophage.
- Baisser les apports en glucides expose à des fringales, qui elles-mêmes entrainent souvent des craquages.
- La vie sociale impose souvent des repas plus riches en calories (même si on peut essayer de les limiter au début). Ces excès vont souvent annuler les efforts faits à d’autre moments.
- Psychologiquement, faire des efforts qui ne donnent que peu de résultat est douloureux et amène souvent à abandonner.
- L’arrêt brutal de la limitation des apports entraine une reprise rapide du poids, car le métabolisme n’aime pas les à-coups.
La VLCD
Cet acronyme signifie en anglais : Very Low Calorie Diet. Dans la pratique on diminue de façon majeure les apports en glucides, tout en maintenant les apports en protides sélectionnés pour leurs qualités.
Nous préfèrons pour l’appeler le REGIME DISSOCIE PROTEINE, car c'est plus parlant.
Son efficacité est 3 fois plus forte que l’alimentation basse calories.
La baisse de l’appétit est évidente en 2 jours.
Elle ne carence pas car chaque apport en nutriments, vitamines, minéraux… est connu et calculé.
Le principe est simple :
- Suppression des aliments contenant plus de 5g de glucides pour 100 g.
- Réduction des lipides à 2 cuillerées à soupe d’huile par jour.
- Apport de protéines de haute qualité, c’est-à-dire avec la bonne quantité d’acides aminés essentiels.
- Supplémentation par des compléments alimentaires adaptés.
Comment évite-t-on le yoyo
Dès que l’on oblige le métabolisme à utiliser sa réserve de masse grasse, il va avoir tendance à vouloir la reconstituer si le bilan calorique (apports en énergie moins dépense énergétique) est trop rapidement positif.
Trois conditions sont donc essentielles pour éviter la reprise de pois :
- Une activité physique cardio suffisante : 2 à 3 heures par semaine.
- Une réintroduction progressive des sucres.
- S’imposer une journée pauvre en sucres après un gros repas.
Si une de ces conditions est absente, la reprise sera systématique.